Donald Trump annonce son intention de retirer une nouvelle fois les États-Unis de l’Accord de Paris sur le climat, signé en 2015 par 196 pays. Cette décision, qui prendra effet dans un an selon les procédures officielles, marque la deuxième sortie américaine de ce traité international visant à limiter le réchauffement climatique sous les 2°C. Ce retrait pourrait compromettre significativement les efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique.
Un schéma qui se répète
Cette annonce fait écho à la première sortie des États-Unis de l’Accord de Paris en 2017, également sous l’administration Trump. Le président Biden avait ensuite réintégré l’accord dès son arrivée au pouvoir en 2021. Cette valse diplomatique illustre la fragilité des engagements climatiques américains face aux alternances politiques.
Des conséquences majeures pour l’action climatique mondiale
Le retrait du deuxième plus grand émetteur mondial de gaz à effet de serre de l’Accord de Paris soulève plusieurs enjeux critiques :
- Un affaiblissement de la dynamique internationale de lutte contre le réchauffement climatique
- Une remise en cause de l’objectif de limitation du réchauffement à 1,5°C
- Un impact sur la crédibilité des engagements lors des futures COP
Impact sur l’économie verte
Au-delà des considérations environnementales, ce retrait pourrait avoir des répercussions économiques significatives. Le secteur des énergies renouvelables américain, en pleine croissance, risque de voir son développement freiné. Les industries liées au carbone pourraient, à l’inverse, bénéficier d’un assouplissement des contraintes environnementales.

La position de la communauté internationale
Face à cette annonce, la communauté internationale exprime son inquiétude. Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, souligne que si l’Accord de Paris peut survivre sans les États-Unis, son efficacité serait considérablement réduite.
Un précédent qui questionne la stabilité des accords climatiques
Cette situation soulève la question de la pérennité des accords climatiques internationaux. La possibilité pour un pays de se retirer puis de réintégrer l’accord au gré des changements politiques fragilise l’ensemble du dispositif de lutte contre le changement climatique.
Les conséquences de ce retrait dépassent le cadre environnemental et posent la question de la capacité de la communauté internationale à maintenir une action climatique cohérente et durable face aux fluctuations politiques nationales.