Imaginez une maison qui produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme, une véritable petite centrale énergétique à domicile. Cela semble futuriste, n’est-ce pas ? Pourtant, c’est une réalité bien ancrée dans notre présent grâce aux bâtiments à énergie positive (BEPOS) et aux bâtiments passifs.
Dans un monde où la lutte contre le changement climatique est devenue une priorité, ces deux types de constructions innovantes se démarquent par leur approche en matière d’efficacité énergétique et de sustainability. Tandis que les bâtiments passifs se concentrent sur la minimisation de la consommation d’énergie, tirant parti d’une conception architecturale optimisée pour conserver la chaleur et nécessitant ainsi un apport énergétique très réduit, les bâtiments à énergie positive vont encore plus loin en produisant davantage d’énergie qu’ils n’en consomment.
Cette distinction fondamentale entre ces deux types de constructions repose non seulement sur leurs stratégies de conception, mais également sur leurs méthodes de consommation énergétique et de production d’énergie.
Par conséquent, il est essentiel de comparer un bâtiment à énergie positive et un bâtiment passif afin de comprendre leurs particularités respectives et déterminer quelles solutions elles offrent pour un avenir plus durable.
Différences entre bâtiment à énergie positive et bâtiment passif
Les bâtiments passifs et les bâtiments à énergie positive (BEPOS) sont deux concepts clés en matière de construction durable, mais ils reposent sur des philosophies et des objectifs différents en termes de conception, de consommation énergétique et de production d’énergie.
Un bâtiment passif vise principalement à minimiser la consommation d’énergie. Pour y parvenir, il mise sur une conception qui maximise l’efficacité énergétique. Cela implique l’utilisation de matériaux à haute performance thermique, une isolation optimale, une étanchéité à l’air rigoureuse, et une ventilation mécanique contrôlée avec récupération de chaleur. L’orientation du bâtiment, ainsi que les ouvertures fenêtrées, sont également conçues pour tirer parti des apports solaires gratuits tout en évitant les surchauffes estivales. L’objectif est d’atteindre une très faible consommation d’énergie pour le chauffage et la climatisation, généralement moins de 15 kWh/m² par an.
En revanche, un bâtiment à énergie positive (BEPOS) va au-delà de la limitation de la consommation d’énergie en introduisant également la production d’énergie. Un bâtiment BEPOS est conçu pour produire, sur une année, plus d’énergie (renouvelable) qu’il n’en consomme d’énergie non renouvelable. Cela se fait principalement à travers l’intégration de technologies de production d’énergie comme les panneaux photovoltaïques, les éoliennes ou les systèmes géothermiques. En d’autres termes, un bâtiment BEPOS est non seulement très performant en termes d’efficacité énergétique, mais il parvient également à être un producteur net d’énergie.
Sur le plan de la conception, les deux types de bâtiments partagent des caractéristiques communes comme une bonne isolation et une orientation adaptée. Cependant, les bâtiments à énergie positive nécessitent des surfaces adaptées et souvent plus importantes pour installer les équipements de production d’énergie. En termes de conception plus spécifique, un BEPOS pourrait incorporer des technologies avancées telles que des systèmes de gestion de l’énergie intelligents qui optimisent la consommation et la production en temps réel.
En matière de consommation énergétique, les bâtiments passifs se concentrent sur la réduction significative de la demande en énergie. Grâce à leur conception optimisée, ils nécessitent peu ou pas de systèmes de chauffage et de climatisation conventionnels. Les systèmes de chauffage dans un bâtiment passif peuvent même être totalement supprimés dans certains climats modérés. En revanche, les bâtiments à énergie positive maintiennent leurs besoins énergétiques au minimum tout en intégrant des technologies de production pour compenser et dépasser cette consommation.
Pour ce qui est de la production d’énergie, c’est sans doute là que la distinction est la plus marquée. Un bâtiment passif ne produit pas nécessairement sa propre énergie; il vise à consommer le moins d’énergie possible. En revanche, la production d’énergie est au cœur du concept des bâtiments à énergie positive. Ces bâtiments doivent produire plus d’énergie qu’ils n’en consomment, assurant ainsi leur indépendance énergétique et contribuant même potentiellement à alimenter des installations extérieures au bâtiment.
En résumé, la principale différence entre un bâtiment passif et un bâtiment à énergie positive réside dans leur approche complémentaire mais distincte vis-à-vis de l’énergie : le premier vise à réduire au maximum la consommation, tandis que le second va plus loin en produisant plus d’énergie qu’il n’en consomme, réalisant ainsi un bilan énergétique global positif.
Définition et objectifs des bâtiments passifs et à énergie positive
L’architecture durable est un domaine en constante évolution, en quête d’amélioration continue des méthodes de conception et de construction pour réduire l’empreinte carbone des bâtiments. Les concepts de bâtiments passifs et de bâtiments à énergie positive (BEPOS) illustrent ces efforts. Comprendre les différences fondamentales entre ces deux approches est essentiel pour mieux appréhender leurs objectifs spécifiques en termes de consommation énergétique et de production d’énergie.
Définition d’un bâtiment passif
Un bâtiment passif est une construction caractérisée par une très faible consommation énergétique. L’objectif premier est de minimiser la consommation d’énergie pour le chauffage, la climatisation et l’eau chaude sanitaire grâce à l’optimisation de l’isolation thermique, de l’étanchéité à l’air et de la ventilation. Ces bâtiments visent à utiliser au maximum les sources de chaleur internes et environnementales.
Les bâtiments passifs répondent à des critères précis, comme une consommation maximale de chauffage de 15 kWh/(m2·an). Les matériaux et techniques utilisés sont soigneusement choisis pour garantir une excellente performance énergétique, réduisant ainsi la dépendance aux énergies fossiles et diminuant les émissions de CO2.
Pour obtenir un bâtiment passif, il est crucial de privilégier des matériaux d’isolation de haute qualité, d’installer une ventilation double flux avec récupération de chaleur et de concevoir des fenêtres triple vitrage. Tout cela contribue à créer une enveloppe thermique continument efficace et un climat intérieur agréable, sans recours excessif à des systèmes de chauffage conventionnels.
Définition d’un bâtiment à énergie positive (BEPOS)
Un bâtiment à énergie positive, ou BEPOS, se distingue non seulement par une faible consommation énergétique, mais surtout par sa capacité à produire plus d’énergie qu’il n’en consomme. À travers l’utilisation de sources d’énergie renouvelable telles que les panneaux solaires photovoltaïques, les éoliennes ou encore la géothermie, ces bâtiments contribuent activement à la transition énergétique.
Le principal objectif d’un BEPOS est d’atteindre un bilan énergétique positif. Cela implique de concevoir des bâtiments qui intègrent des technologies de production d’énergie renouvelable, minimisent les besoins énergétiques et optimisent l’efficacité énergétique des dispositifs utilisés. Les BEPOS jouent un rôle crucial dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Pour atteindre ces objectifs, la conception d’un BEPOS nécessite une réflexion globale sur tous les aspects de la consommation et de la production d’énergie. Cela inclut l’architecture, l’orientation du bâtiment, et les technologies embarquées pour la génération et le stockage de l’énergie. Plus d’informations sont disponibles sur des sites spécialisés comme Connaissance des Énergies.
Conception architecturale et techniques de construction
La conception d’un bâtiment passif et celle d’un bâtiment à énergie positive diffèrent en plusieurs points, tant par les matériaux utilisés que par les techniques de construction appliquées. L’objectif est de maximiser l’efficacité énergétique tout en intégrant des solutions appropriées de production d’énergie renouvelable. Voyons maintenant les différentes approches architecturales et les techniques de construction spécifiques à chaque type de bâtiment.
Matériaux utilisés
Pour un bâtiment passif, les matériaux d’isolation jouent un rôle fondamental. Ils doivent offrir une isolation thermique optimale, afin de limiter les pertes de chaleur. Les matériaux comme la laine de verre, la laine de roche, ou les isolants en fibre de bois sont largement utilisés. De plus, une attention particulière est portée à la continuité de l’isolation pour éviter les ponts thermiques.
Dans le cadre d’un BEPOS, en plus des matériaux d’isolation similaires à ceux des bâtiments passifs, une importance majeure est accordée aux technologies de production d’énergie. Par exemple, l’intégration de modules photovoltaïques dans les toitures ou les façades et l’utilisation de vitrages solaires actifs sont des éléments communs. La durabilité et la performance énergétique des matériaux sont essentielles pour garantir un bilan énergétique positif.
La combinaison de ces matériaux doit permettre non seulement de limiter les besoins énergétiques mais aussi d’optimiser la production. Les technologies de pilotage intelligent, qui assurent la gestion et le contrôle des différents systèmes énergétiques en temps réel, sont également des composants clés dans la conception architecturale.
Techniques de construction
La construction d’un bâtiment passif repose sur des techniques visant à optimiser l’étanchéité et l’isolation. Le choix et la mise en œuvre des éléments de construction doivent garantir une perméabilité à l’air très faible. Cela comprend notamment l’utilisation de membranes pare-vapeur, de jonctions étanches et de systèmes de ventilation mécanique contrôlée (VMC) double flux avec récupération de chaleur.
Pour un BEPOS, les techniques de construction intègrent non seulement les principes de la conception passive mais aussi des installations de production d’énergie renouvelable. Cela inclut la mise en place de panneaux photovoltaïques sur les toitures, les murs ou dans les espaces extérieurs, ainsi que l’installation de pompes à chaleur et de systèmes de stockage d’énergie. Ces techniques permettent de maximiser l’autonomie énergétique.
Les innovations dans les méthodes constructives, comme les bâtiments à ossature bois ou les conceptions modulaires, peuvent être adaptées pour améliorer l’efficacité énergétique et la rapidité de construction. Pour plus de détails sur les choix techniques, consulter Maisons Amann peut être utile.
Consommation énergétique et efficience
L’efficience énergétique est le cœur de la performance des bâtiments passifs et BEPOS. Toutefois, la manière dont chaque type de bâtiment aborde la consommation énergétique diffère. Cette section explore ces différences, mettant en avant comment chaque type de bâtiment gère et réduit sa consommation d’énergie.
Gestion de la consommation énergétique dans les bâtiments passifs
Pour les bâtiments passifs, la réduction de la consommation énergétique repose essentiellement sur une conception architecturale qui maximise l’efficacité énergétique. Cela inclut l’orientation optimale du bâtiment pour capter la chaleur solaire en hiver et l’éviter en été, et l’utilisation de matériaux à haute performance thermique pour l’enveloppe du bâtiment.
Les systèmes de ventilation à double flux avec récupération de chaleur jouent également un rôle crucial. Ils permettent de maintenir un bon niveau de qualité de l’air intérieur tout en limitant les pertes de chaleur. La climatisation passive, par le biais de techniques telles que le puits canadien, est également utilisée pour rafraîchir les bâtiments sans consommation d’énergie excessive.
Enfin, la lumière naturelle est favorisée pour réduire l’utilisation de l’éclairage artificiel. Les fenêtres à triple vitrage offrent une isolation thermique supérieure tout en maximisant l’apport de lumière, contribuant ainsi à une réduction de la consommation énergétique globale du bâtiment.
Gestion de la consommation énergétique dans les bâtiments à énergie positive
Les bâtiments à énergie positive adoptent une approche similaire pour maximiser l’efficacité énergétique mais vont au-delà en intégrant des systèmes de production d’énergie. En plus des stratégies passives de réduction de la consommation, ces bâtiments utilisent souvent des solutions de gestion intelligente de l’énergie pour optimiser la consommation en fonction de la production.
La domotique et les systèmes de gestion de l’énergie permettent de suivre en temps réel la consommation énergétique et d’ajuster les usages en conséquence. Par exemple, le chauffage, la climatisation et l’éclairage peuvent être contrôlés automatiquement pour s’aligner sur les périodes de production maximale d’énergie renouvelable.
Un aspect distinctif des BEPOS est l’intégration de technologies de stockage d’énergie telles que des batteries, qui permettent de stocker l’énergie produite en excès pour une utilisation ultérieure. Cela assure une gestion plus efficiente de la consommation énergétique et une autonomie accrue, favorisant une réduction encore plus significative des dépenses énergétiques globales.
Production d’énergie et sources renouvelables
La production d’énergie est un aspect où les bâtiments passifs et les bâtiments à énergie positive diffèrent de manière significative. Cette section aborde les différentes stratégies et technologies utilisées pour la production d’énergie dans chacun des types de bâtiments, en mettant en lumière les sources renouvelables et les systèmes de production d’énergie intégrés.
Production d’énergie dans les bâtiments passifs
Les bâtiments passifs ne visent pas spécifiquement la production d’énergie mais cherchent plutôt à maximiser la réduction des besoins énergétiques. Cela ne veut pas dire qu’ils n’intègrent pas des technologies de production d’énergie renouvelable, mais leur intégration est moins systématique que dans les BEPOS. L’accent est principalement mis sur la réduction de la demande énergétique.
Cependant, pour améliorer encore l’efficacité énergétique, certains bâtiments passifs peuvent intégrer des solutions de production d’énergie solaire, comme des panneaux photovoltaïques ou des chauffe-eau solaires, afin de couvrir une partie des besoins énergétiques restants. Ces systèmes contribuent à une autonomie partielle sans pour autant atteindre un bilan énergétique positif.
L’utilisation de pompes à chaleur, alimentées par une source d’énergie renouvelable, est aussi courante. Elles permettent de couvrir les besoins en chauffage et en eau chaude tout en maintenant une consommation énergétique très faible. Les énergies renouvelables sont ainsi utilisées comme complément pour optimiser encore plus les performances énergétiques.
Production d’énergie dans les bâtiments à énergie positive
A l’inverse, les BEPOS se focalisent sur l’intégration de systèmes de production d’énergie renouvelable pour dépasser leurs propres besoins énergétiques. La production d’énergie est au cœur de la conception de ces bâtiments, lesquels doivent générer plus d’énergie qu’ils n’en consomment. Les technologies utilisées incluent principalement les panneaux photovoltaïques, les éoliennes, et parfois la biomasse.
L’intégration des panneaux solaires photovoltaïques sur les toitures ou les façades est une norme pour les BEPOS. Ces panneaux convertissent l’énergie solaire en électricité, utilisée pour répondre aux besoins énergétiques du bâtiment. L’excédent d’énergie peut être stocké ou injecté dans le réseau électrique, contribuant ainsi à un bilan énergétique positif sur l’année.
Les éoliennes domestiques, bien que moins courantes, peuvent également être envisagées selon le lieu de construction et les conditions environnementales. La géothermie, qui exploite la chaleur du sol, est une autre solution pour produire de l’énergie renouvelable, particulièrement pour le chauffage et la climatisation. Pour plus de détails, consulter les guides comme celui d’EDF ENR.
Réglementations et certifications
Les bâtiments passifs et les bâtiments à énergie positive doivent respecter certaines réglementations et peuvent obtenir diverses certifications pour attester de leur performance énergétique et écologique. Ces marques de reconnaissance jouent un rôle clé pour guider les choix des constructeurs et des propriétaires en matière de durabilité et d’efficacité énergétique.
Réglementations et certifications pour les bâtiments passifs
Les bâtiments passifs doivent généralement rencontrer les standards de la certification Passivhaus. Ce label, développé en Allemagne, stipule des critères stricts en matière de performance énergétique, comme une consommation maximale de chauffage de 15 kWh/(m2·an), une étanchéité à l’air testée par un test de Blower-Door, et une demande totale d’énergie primaire n’excédant pas 120 kWh/(m2·an).
D’autres certifications comme le label Minergie-P en Suisse ou les normes néo-Zélandaises existent également et partagent des objectifs similaires. Ces réglementations assurent que les techniques de conception et les matériaux utilisés respectent des normes rigoureuses pour garantir une performance énergétique optimale et un confort intérieur supérieur.
Les régulations locales peuvent aussi influencer les caractéristiques des bâtiments passifs. Par exemple, en France, la Réglementation Thermique 2012 (RT2012) et plus récemment la Réglementation Environnementale 2020 (RE2020) incitent fortement à suivre des standards de performance énergétique comparables. Les initiatives locales peuvent introduire des critères additionnels concernant la durabilité et l’intégration environnementale.
Réglementations et certifications pour les bâtiments à énergie positive
Les bâtiments à énergie positive doivent répondre à des normes souvent plus contraignantes, en raison de leur objectif de produire plus d’énergie qu’ils n’en consomment. En France, l’une des certifications principales est le label BEPOS Effinergie 2017, qui définit des critères précis pour la consommation énergétique et la production d’énergie renouvelable.
Ce label exige que la consommation annuelle d’énergie primaire soit très basse, tout en stipulant une production d’énergie renouvelable qui excède cette consommation. D’autres labels, comme le Certificat HQE (Haute Qualité Environnementale) et des certifications internationales comme le LEED (Leadership in Energy and Environmental Design), peuvent également être appliqués aux BEPOS.
Les normes européennes et locales peuvent varier, mais elles partagent généralement un même but : réduire l’empreinte environnementale globale des constructions et favoriser l’utilisation des ressources énergétiques renouvelables. Les bâtiments certifiés BEPOS sont ainsi un symbole d’engagement envers une construction durable et responsable. Pour plus d’informations, voir ICI by EDF.
Coûts et financement
Les coûts de construction et le financement des projets de bâtiments passifs et à énergie positive sont des aspects cruciaux à considérer. Ces bâtiments requièrent des investissements initiaux plus élevés, mais ils peuvent engendrer d’importantes économies à long terme grâce à la réduction des factures énergétiques et à diverses aides financières et subventions.
Coûts initiaux des bâtiments passifs
La construction d’un bâtiment passif implique un investissement initial élevé, principalement à cause des matériaux d’isolation de haute qualité, des fenêtres à triple vitrage, et des systèmes de ventilation à double flux avec récupération de chaleur. Ces éléments essentiels garantissent une performance énergétique optimale et une durabilité à long terme.
Les études de conception et les tests de certification, comme le test de Blower-Door pour vérifier l’étanchéité à l’air, ajoutent également aux coûts initiaux. Cependant, ces investissements sont compensés par une diminution significative des coûts de chauffage et de climatisation, rendant l’utilisation quotidienne beaucoup plus économique.
Les subventions et les incitations fiscales peuvent aider à alléger ces coûts. En France, par exemple, les dispositifs comme MaPrimeRénov’ ou les aides de l’Agence nationale de l’habitat (ANAH) sont disponibles pour soutenir la construction de bâtiments hautement performants énergétiquement.
Coûts initiaux des bâtiments à énergie positive
Les coûts initiaux pour un bâtiment à énergie positive sont souvent plus élevés que ceux d’un bâtiment passif, en raison de l’intégration de systèmes de production d’énergie renouvelable comme les panneaux photovoltaïques, les éoliennes et les systèmes de stockage d’énergie. Ces technologies nécessitent des investissements substantiels pour leur installation et leur mise en réseau.
Le recours à des systèmes domotiques avancés et à des technologies de gestion intelligente de l’énergie peut également accroître les coûts initiaux. Cependant, ces investissements permettent d’atteindre un bilan énergétique positif, ce qui engendre des économies d’énergie sur le long terme et la possibilité de revendre l’excédent d’énergie produite.
Des dispositifs financiers spécifiques, comme les certificats d’économie d’énergie et les incitations à l’utilisation des énergies renouvelables, peuvent aider à financer les projets de BEPOS. Des informations complémentaire peuvent être trouvées sur Eonergie.
Retour sur investissement et gains énergétiques
Le retour sur investissement (ROI) et les gains énergétiques sont des aspects essentiels à considérer lors de l’évaluation de la rentabilité des bâtiments passifs et à énergie positive. Si les coûts initiaux peuvent sembler élevés, les économies d’énergie réalisées au fil du temps justifient souvent ces investissements. Dans cette section, nous explorerons comment chaque type de bâtiment offre un ROI et quelles sont les perspectives en termes de gains énergétiques.
Les bâtiments passifs peuvent également bénéficier d’une durée de vie prolongée et d’un meilleur confort de vie, ce qui peut se traduire
Le retour sur investissement pour les bâtiments passifs repose principalement sur les économies réalisées grâce à la réduction drastique des coûts de chauffage et de climatisation. La consommation énergétique très faible permet de diminuer significativement les factures d’énergie, ce qui compense les coûts initiaux plus élevés de construction et d’équipement.
Synthèse des différences
Critère | Bâtiment à énergie positive (BEPOS) | Bâtiment passif |
Conception | Équipé de solutions de production d’énergie | Isolation thermique optimisée |
Objectif principal | Produire plus d’énergie qu’il ne consomme | Minimiser la consommation énergétique |
Énergie produite | Électricité, chaleur | Non applicable |
Type d’énergie | Renouvelable (solaire, éolien) | Aucune production d’énergie |
Bilan énergétique | Globalement positif | Très basse consommation |
Indépendance énergétique | Peut être atteinte | Non atteinte |
Certification | BEPOS | BBC, Passivhaus |
Consommation annuelle | Inférieure à l’énergie produite | Minimise au maximum la consommation |
Coût initial | Généralement plus élevé | Peut être élevé, mais moins que BEPOS |
Maintenance | Peut nécessiter un entretien des systèmes de production | Moins de maintenance nécessaire |
Conclusion
En conclusion, les bâtiments passifs et les bâtiments à énergie positive (BEPOS) représentent deux approches innovantes et complémentaires dans le domaine de l’architecture durable. Tandis que le bâtiment passif met l’accent sur la réduction maximale de la consommation énergétique grâce à une conception optimisée et un isolant performant, le bâtiment à énergie positive va un cran plus loin en produisant plus d’énergie qu’il n’en consomme annuellement, grâce à des solutions de production d’énergie renouvelable comme les panneaux photovoltaïques.
Cette réflexion montre que chaque type de bâtiment a sa place dans la transition énergétique. Adopter un bâtiment passif est déjà un grand pas vers la réduction de l’impact environnemental des constructions. Toutefois, viser un bâtiment à énergie positive permet non seulement de réduire l’empreinte carbone mais aussi de tendre vers une autonomie énergétique et une économie circulaire.
Pour ceux qui envisagent de construire ou de rénover leur logement, il est essentiel de bien comprendre les différences et les avantages de chaque concept. Évaluer vos besoins énergétiques, vos ressources disponibles et votre budget vous aidera à déterminer quelle approche convient le mieux à votre situation. Pourquoi ne pas commencer dès aujourd’hui par des gestes simples comme améliorer l’isolation de votre maison ou installer des panneaux solaires ? Ces actions peuvent vous rapprocher d’un modèle de vie plus durable et responsable.
En fin de compte, chaque initiative contribue à un avenir plus vert et plus durable. En embrassant les innovations comme les bâtiments passifs et à énergie positive, nous pouvons non seulement réduire notre empreinte carbone mais aussi inspirer les générations futures. Rappelons-nous que chaque petit pas compte. Plongez dans l’aventure de l’architecture durable et participez activement à la préservation de notre planète pour les générations futures.
FAQ : Différences entre bâtiment à énergie positive et bâtiment passif
Q : Quelle est la principale différence entre un bâtiment à énergie positive et un bâtiment passif ?
R : Un bâtiment passif vise à minimiser la consommation d’énergie en maximisant l’efficacité énergétique de la construction, tandis qu’un bâtiment à énergie positive produit plus d’énergie qu’il n’en consomme.
Q : Qu’est-ce qu’un bâtiment à énergie positive (BEPOS) ?
R : Un bâtiment à énergie positive (BEPOS) est une construction qui produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme, grâce à l’intégration de systèmes de production d’énergie renouvelable.
Q : Comment un bâtiment passif réduit-il sa consommation énergétique ?
R : Un bâtiment passif réduit sa consommation énergétique grâce à une isolation thermique de haute performance, une ventilation mécanique contrôlée et l’utilisation d’énergie passive comme la chaleur solaire.
Q : Quel type d’énergie un bâtiment à énergie positive produit-il ?
R : Un bâtiment à énergie positive produit principalement de l’énergie renouvelable, telle que l’électricité photovoltaïque et la chaleur solaire.
Q : Pourquoi les bâtiments passifs ont-ils une consommation énergétique très faible ?
R : Les bâtiments passifs ont une consommation énergétique très faible car ils sont conçus pour retenir la chaleur en hiver et rester frais en été, minimisant ainsi le besoin en chauffage et en climatisation.
Q : Quels sont les avantages d’un bâtiment à énergie positive ?
R : Les avantages d’un bâtiment à énergie positive incluent l’indépendance énergétique, des coûts d’exploitation réduits et une faible empreinte carbone grâce à l’utilisation d’énergie renouvelable.
Q : Peut-on dire qu’un bâtiment passif est moins performant qu’un bâtiment à énergie positive en termes de consommation d’énergie ?
R : Non, un bâtiment passif n’est pas nécessairement moins performant; il vise plutôt à atteindre une consommation d’énergie extrêmement faible grâce à l’efficacité énergétique, alors qu’un bâtiment à énergie positive va au-delà en produisant plus d’énergie qu’il n’en consomme.
Q : Quelles technologies sont couramment utilisées dans les bâtiments à énergie positive ?
R : Les technologies couramment utilisées dans les bâtiments à énergie positive incluent les panneaux solaires photovoltaïques, les systèmes de chauffage solaire, les éoliennes domestiques et parfois des systèmes de stockage d’énergie.
Q : Quelles certifications peuvent obtenir les bâtiments passifs et à énergie positive ?
R : Les bâtiments passifs peuvent obtenir la certification Passivhaus ou BBC (Bâtiment Basse Consommation), tandis que les bâtiments à énergie positive peuvent être certifiés BEPOS.